La COFF salue l’ensemble des modifications proposées du droit de l’adoption, car elles facilitent la parentalité dans des configurations familiales où les enfants ont été conçus à l’aide d’un don de sperme privé ou anonyme ou d’autres méthodes de procréation médicalement assistée autorisées à l'étranger, y compris la gestation pour autrui.
Cependant, les modifications du code civil proposées ne résolvent pas réellement le problème de l’insécurité juridique concernant les méthodes de procréation médicalement assistée autorisées à l'étranger et qui peuvent mettre en péril les droits supérieurs de l’enfant. La COFF souligne donc l'urgence de créer des normes juridiques internationales, notamment concernant le droit de l'enfant à connaître ses origines.